Chroniques de l'hyperespace

Ce soir, grande messe au Palais de Tokyo pour l'ouverture d'un site au programme ambitieux : "Il s'agit de créer un espace libre de rencontres et de dialogues."

Un des leitmotivs de ceux qui luttent contre le piratage est de faire culpabiliser le citoyen pirate lambda : pirater une musique, un film, un logiciel, etc., c'est fondamentalement mal. Selon eux, ce n'est pas uniquement un crime financier, mais aussi moral et humain, un crime contre l'éthique. Mais ont-ils eux-même en tête autre chose que des considérations strictement économiques ?

J'ai déjà dit ici que les DRM, censés protéger la culture, sont au contraire ses ennemis. Leur but est de garantir les intérêts des Majors, pas ceux des artistes, du public ou de la culture. Mais le pire est que même pour les Majors, la lutte contre les copies abusives et le piratage n'est pas le vrai but des DRM. Le vrai but est d'instaurer de verrouiller les marchés. De prendre tout le monde en otage avec des formats incompatibles. Bravo l'évolution.

Tout est expliqué ici

On approche de la fin de la parution en poche de ce monstre de la littérature puisque le premier tome de la troisième parti est sorti depuis le 12 janvier. Le dernier tome est quant à lui prévu pour mai 2006.

Source : Pocket

25 Mai 1977 : Une date importante dans l'histoire du Space-Opera, puisqu'il s'agit de celle de la sortie américaine du premier film de la Guerre des Étoiles. Aujourd'hui, Star Wars (puisque le titre français semble oublié...) est plus qu'une saga de Space-Opera, c'est une mythologie contemporaine, et fait partie de intégrante notre société. Même les gens ignorant tout de la Science-Fiction en général et du Space-Opera en particulier connaissent la saga. Mais qu'en était-il en 1977. Comment les gens auraient-ils réagis devant un fan avant l'heure attendant cette date fatidique comme l'arrivée d'un messie ?

5-25-77 est un film qui se pose justement cette question, et suit l'histoire de Patrick, fan de SF à une époque ou les films de SF ne sont pas encore des blockbusters inévitables. Idée de base sympathique et de bon noms au générique (Gary Kurtz, Fred Roos), voilà qui est de bon augure.

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Tout le monde en parle depuis hier soir. Ce sont d'abord les sites spécialisés comme Generation MP3 ou encore Ratiatum qui en ont parlé, puis l'AFP, et enfin la presse généraliste : Le Monde, Le Nouvel Obs, etc... Contre toute attente, les échanges P2P (tout du moins le téléchargement) ont été légalisés, car assimilés à une copie privée, par les députés. Néanmoins, tout n'est pas encore gagné, puisque les deux amendements votés seraient soumis à une seconde délibération, à la demande du gouvernement (explications). Mais Alain Suguenot lui-même (député UMP, à l'origine de ces deux amendements) semble optimiste si l'on en croit son interview dans le Monde.

L'avenir est donc encore fort incertain, mais comparé à la situation il y a deux jours, le projet de loi DADVSI est fortement fragilisé : il est désormais l'objet d'un fort débat à tous les niveaux, pas que parmi quelques internautes et associations, et on parle de plus en plus de lui. Le gouvernement a donc échoué dans sa tentative de faire passer discrètement une loi castratrice pour la culture et favorisant outrageusement les Majors. La frustration se lisait hier soir sur le visage du Ministre de la Culture et dans l'extinction de voix du rapporteur, Christian Vanneste. Ce dernier gagne d'ailleurs petit à petit le surnom de Dark Vador parmi les internautes.

La guerre n'est pas encore gagné, mais c'est néanmoins une première victoire pour les défenseurs de la culture, contre les défenseurs de l'industrie de la culture. La suite cette après-midi, à 15h

Un projet de loi controversé, une audience record sur internet, un ministre de la culture qui tente d'influencer les députés, l'actualité est chargée autour des enjeux de la culture, d'internet, du P2P et des Logiciels Libres...

Avec l'explosion des technologies numériques, les échanges culturels sont devenus plus faciles que jamais. Une musique, un film, une série télé, un livre, n'importe quelle œuvre peut être transférée d'un bout à l'autre de la planète en un laps de temps court (de quelques seconds à quelques heures) et pour un coût quasi nul. C'est, à mon sens, une avancée merveilleuse pour toute l'humanité. Mais qui pose le problème de la rémunération des artistes, car tant bien même la distribution des oeuvres n'aurait aucun coût, celui de la création existera toujours.

Qui aurait cru que sous des aspects anodins, la RATP cachait une redoutable armada de vaisseaux interstellaires ? C'est pourtant ce qu'a découvert le bientôt mondialement célèbre Hubert de Lartigue en examinant ce que chaque Parisien connait bien : le ticket de métro.

Je ne suis pas un adversaire ardent du franglais. Malgré mon amour pour la langue française, je trouve parfaitement normal que des mots étrangers fassent leur entrée dans la notre. Mais parfois, ça dépasse vraiment les bornes...