Il y a bien longtemps (dans un référentiel informatique), à la fin du siècle dernier, les temps étaient durs pour celui qui voulait surfer sur le net sans IE. Nestcape en était à sa version 4.x et se mourrait lentement. Konqueror portait encore des couches, et Firefox était uniquement le nom d'un film avec Clint Eastwood. Mais un espoir existait, et sa découverte changea ma façon de surfer sur le web : Opera 5.12. Bien sur, tout n'était pas parfait avec : c'était la glorieuse époque de la soupe de tag et du triomphe de IE. En conséquence, bon nombre de site marchait mal ou pas du tout avec Opera. Mais déjà, il y avait tout un tas de petites fonctionnalités et une ergonomie qui le rendait très attractif. Plus qu'attractif, même : addictif.
Et ça ne s'est pas arrangé par la suite : les versions 6, 7, 8... se succédèrent à un rythme régulier, apportant chacune leurs lots d'améliorations et de nouvelles fonctionnalités : meilleur rendu, client IRC, intégration des traducteurs en ligne, gestion avancée des CSS...). Typiquement, les innovations d'Opera semblent assez mineure, mais on y prend vite goût. Mais si par malheur on repasse à un autre navigateur, on s'aperçoit que tout ses petit plus nous sont devenus indispensables. C'est ce qui fait de Opera le navigateur le plus puissant qui existe, sans pour autant sacrifier à la légèreté.
Aujourd'hui, c'est la version 9 qui sort et au menu, nous avons entre autre :
- Gestion du protocole BitTorrent
- Passage du test acid2
- Système de Widget
Au vu de ce qu'est de nos jours Opera, on peut dire que IE et bel et bien largué. Firefox a d'excellentes qualités mais n'est pas aussi performant. Il est quand même bien plus proche de Opera que de IE. Mais je ne suis pas prêt d'abandonner Opera de sitôt, surtout depuis qu'il est devenu totalement gratuit.